EN BREF
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Dans le domaine de la santé dans le Grand Genève, une nouvelle déclaration d’intention a été adoptée pour encadrer les pratiques de recrutement des agences, notamment celles des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Ce texte appelle à une modération face à l’afflux de personnel soignant provenant de la France, afin de préserver l’équilibre des établissements de santé publics de la région. En limitant le démarchage direct auprès des institutions françaises, cette initiative vise à garantir un accès équitable aux soins pour tous, tout en respectant les accords sur la libre circulation des personnes.
Dans un contexte où le secteur de la santé à Genève fait face à une tension croissante en raison du recrutement massif de soignants frontaliers, une lettre d’intention a été signée pour encadrer les activités des agences de recrutement des Hôpitaux Universitaires de Genève (HUG). Cette initiative vise à préserver le personnel de santé en France tout en maintenant un service de qualité dans la région du Grand Genève.
Une initiative conjointe
En octobre 2024, une déclaration a été conjointe par plusieurs entités, incluant la Région, l’Agence régionale de santé, et les HUG. Ce document stipule que les HUG doivent limiter le démarchage direct des personnels de santé travaillant dans des établissements français tels que ceux des Groupements hospitaliers de territoire (GHT). Cette initiative entend préserver les ressources humaines en France tout en respectant les normes de fonctionnement sur le territoire franco-genevois.
Le phénomène de l’attractivité salariale
Le monde de la santé genevois, en raison de ses niveaux de rémunération attractifs, a vu un afflux important de soignants venant de France. Cependant, cette dynamique a engendré un déséquilibre, vidant la France voisine de ses soignants expérimentés. La lettre d’intention met donc en lumière ce phénomène préoccupant et cherche à y apporter une solution.
Le principe de non-agression
La déclaration d’intention établit un principe de non-agression entre les HUG et les établissements hospitaliers français. Les HUG s’engagent à ne pas recruter directement dans les institutions publiques de santé françaises, ce qui permet de protéger le personnel soignant déjà en place. Cette volonté apparaît comme une mesure pour stabiliser le marché de l’emploi dans la région tout en maintenant des relations cordiales entre les acteurs de la santé.
Une volonté affichée pour une collaboration équitable
Les signataires de la lettre d’intention se sont également engagés à garantir un accès aux soins équitable et de qualité pour tous les résidents du bassin franco-genevois. Ils reconnaissent la nécessité de travailler ensemble pour maintenir une capacité suffisante dans le secteur de la santé. Ce consensus sur l’importance de la collaboration montre une volonté d’agir pour le bien-être des populations tout en respectant les dispositions de l’accord sur la libre circulation des personnes.
Perspectives pour l’avenir
Ce document est présenté comme une première étape vers une régulation plus sereine des flux de soignants. Les signataires appellent tous les établissements hospitaliers actifs dans le Grand Genève à respecter ces principes, indépendamment de leur statut. Ces efforts sont cruciaux pour enrayer un phénomène dont les conséquences risquent d’être néfastes pour la qualité des soins dans la région.
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- Contexte : Accord entre Genève, la France et les HUG pour réguler le recrutement
- Problématique : Une forte attractivité des salaires à Genève attire des soignants frontaliers
- Engagement des HUG : Ne pas démarcher le personnel des institutions publiques françaises
- Principe de non-agression : Éviter le recours à du personnel des Groupements hospitaliers français
- Objectif : Garantir un accès aux soins de qualité pour le bassin franco-genevois
- Collaboration : Les partenaires reconnaissent l’importance de la prise en charge adéquate
- Première étape : Invitation à respecter ces principes par tous les établissements de santé
Dans le contexte actuel de *recrutement* dans le secteur de la santé, une nouvelle déclaration d’intention a été signée entre Genève, la France et les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG). Cette démarche vise à contenir le *recrutement* transfrontalier qui a pour effet de vider le personnel soignant en France. En effet, le niveau de *salaire* proposé dans le secteur de la santé genevois attire de nombreux *frontaliers* qui cherchent à travailler dans la région suisse.
La lettre d’intention stipule que les HUG doivent prêter attention à ne pas effectuer de démarchage direct dans les établissements de santé publics des Groupements hospitaliers du Territoire de Haute-Savoie, du Pays de Gex, du Léman Mont-Blanc et de la Bresse Haut-Bugey. Cette mesure vise à protéger le personnel hospitalier français et à maintenir un équilibre dans le secteur.
Concernant le niveau de *salaire*, bien que les montants précis ne soient pas divulgués dans la déclaration, il est connu que les professionnels de santé travaillant aux HUG bénéficient de conditions salariales attractives, ce qui en fait un choix privilégié pour de nombreux soignants.
Pour ce qui est des conditions requises pour postuler, bien que les détails ne soient pas fournis de manière exhaustive, les candidats intéressés par des postes au sein des HUG doivent généralement posséder les qualifications nécessaires, qui incluent :
- Un diplôme reconnu dans le domaine de la santé.
- Une expérience professionnelle adéquate en fonction du poste visé.
- La maîtrise des langues, notamment le français et l’anglais, peut être un atout.
La déclaration insiste également sur le fait que les HUG éviteront de recourir, autant que possible, à du personnel provenant d’établissements ayant des accords similaires, en favorisant un principe de non-agression entre les agences de recrutement et les structures hospitalières françaises.
En somme, toute initiative de recrutement dans le secteur de la santé dans le Grand Genève s’inscrit dans un cadre réglementé cherchant à maintenir une *capacité de prise en charge* adéquate pour la population, tout en respectant les accords de libre circulation.
FAQ sur la santé dans le Grand Genève
Quels sont les objectifs de la lettre d’intention signée entre Genève et les HUG ? La lettre d’intention vise à modérer le recrutement des soignants en France, afin de ralentir l’exode de personnel hospitalier vers Genève.
Pourquoi le niveau salarial des HUG attire-t-il les soignants frontaliers ? Les salaires offerts par les HUG sont plus compétitifs, rendant ainsi les postes genevois très attractifs pour les travailleurs de la santé venant de la France voisine.
Quelles sont les implications pour les agences d’intérim ? Les HUG se sont engagés à informer les agences d’intérim afin qu’elles évitent le démarchage direct dans les établissements de santé publics français.
Qu’est-ce que le principe de non-agression mentionné dans la déclaration ? Ce principe stipule que les HUG éviteront de recruter directement dans les institutions de santé de la région, préservant ainsi le personnel des établissements français.
Quelles sont les attentes des signataires concernant le respect des principes énoncés ? Les signataires s’attendent à ce que ces principes soient respectés par tous les établissements hospitaliers opérant dans le Grand Genève, afin de garantir une prise en charge adéquate de la population.
Quels sont les risques liés à la situation actuelle des flux migratoires du personnel de santé ? La concurrence accrue pour le personnel de santé peut entraîner une pénurie de soignants en France, ce qui pourrait compromettre l’accès aux soins pour la population locale.
Que prévoit la déclaration pour l’avenir du recrutement dans le secteur de la santé ? La déclaration est considérée comme une première étape, et les partenaires espèrent qu’elle contribuera à stabiliser le marché du travail dans le secteur de la santé.